Aurore Adeline, 35 ans, a le regard généreux et le sourire franc. Adolescente, elle se passionne pour le dessin, mais doit renoncer aux études d’art plastique pour des raisons matérielles. A 21 ans, elle quitte définitivement la Normandie pour venir travailler à Paris, commence la peinture figurative, puis achète son premier appareil photo quatre ans plus tard. “J’ai eu un vrai déclic”, dit-elle. Elle intègre alors l’association “Objectif Images”, prend des cours dans un labo, étudie les revues d’art, dévore les biographies de photographes qu’elle admire, arpente les expos, les bibliothèques et les galeries. Elle s’intéresse de près à la photographie américaine et au travail d’artistes connus et moins connus, comme Willy Ronis, Marc Riboud, William Klein, Patricia de Gorostarzu ou Nina Korhonen... “J’aime énormément leur travail mais je ne peux pas dire que je m’en sois inspirée. Je travaille à l’instinct. Je me fonds dans le décor afin d’extraire un moment qui ne sera plus le même une seconde plus tard. Je furte, j’observe, je m’arrête, je fais avec ce que j’ai devant moi, avec ce qui me plaît et à partir de là, j’expérimente de nouveaux réglages, de nouveaux cadrages”.
Après une première série consacrée aux portraits, puis une autre consacrée aux scènes de rue dans Paris, Aurore se penche pendant un an et demi sur un thème original et urbain: assise ou debout aux quatre coins des bus parisiens, elle photographie le profil de voyageurs en “dedans”, mêlé aux lumières du “dehors”; elle jongle avec les feux de voitures, les vitrines et les enseignes, suit le mouvement créé par la vitesse, par le vent, par la pluie... Elle fait naître un univers passionnant, étrangement proche de la peinture: “Inside / Outside”. “J’ai voulu créer un univers qui ne se “voit” pas. Il se passe des choses dehors et dedans que je suis seule à voir. Je suis dans ma bulle. Je créé mon monde...”.
“London” est le titre de la série suivante, aussi très aboutie, sur l’atmosphère décalée de Londres. En noir et blanc, Aurore célèbre les contrastes qui donnent à cette ville toute son âme.
Enfin, réalisé récemment par la photographe, “Sur le sable” traite magnifiquement de l’homme dans son environnement naturel, et d’une rencontre sensuelle entre la mer et le minéral...
Ses projets ? Avant tout fidèle à son exigence, Aurore veut repartir à la rencontre de villes qui l’inspirent: Paris toujours, Londres encore, Hong-Kong sans doute, New York bien-sûr... Et aussi photographier les habitants, les paysages et le jazz/blues, en prenant la route qui relie Chicago à la Nouvelle Orléans! “Je suis de plus en plus intéressée par les “gens” et leur quotidien. J’ai très envie de photographier les personnes âgées, les couples, les familles... Aussi, je veux réaliser bientôt une série de portraits de femmes. Finalement ce sont elles, à tous les âges, qui me touchent le plus“.
Quoi qu’elle fasse, Aurore Adeline veut laisser le temps au temps. Permettre à ses idées, à sa sensibilité, à ses envies d’évoluer. “Je prends le temps, ça mûrit, mon travail évolue en même temps que moi-même. J’aime les choses carrées, abouties, je ne suis pas pressée... Il n’y aura pas de travail inachevé !”
Après une première série consacrée aux portraits, puis une autre consacrée aux scènes de rue dans Paris, Aurore se penche pendant un an et demi sur un thème original et urbain: assise ou debout aux quatre coins des bus parisiens, elle photographie le profil de voyageurs en “dedans”, mêlé aux lumières du “dehors”; elle jongle avec les feux de voitures, les vitrines et les enseignes, suit le mouvement créé par la vitesse, par le vent, par la pluie... Elle fait naître un univers passionnant, étrangement proche de la peinture: “Inside / Outside”. “J’ai voulu créer un univers qui ne se “voit” pas. Il se passe des choses dehors et dedans que je suis seule à voir. Je suis dans ma bulle. Je créé mon monde...”.
“London” est le titre de la série suivante, aussi très aboutie, sur l’atmosphère décalée de Londres. En noir et blanc, Aurore célèbre les contrastes qui donnent à cette ville toute son âme.
Enfin, réalisé récemment par la photographe, “Sur le sable” traite magnifiquement de l’homme dans son environnement naturel, et d’une rencontre sensuelle entre la mer et le minéral...
Ses projets ? Avant tout fidèle à son exigence, Aurore veut repartir à la rencontre de villes qui l’inspirent: Paris toujours, Londres encore, Hong-Kong sans doute, New York bien-sûr... Et aussi photographier les habitants, les paysages et le jazz/blues, en prenant la route qui relie Chicago à la Nouvelle Orléans! “Je suis de plus en plus intéressée par les “gens” et leur quotidien. J’ai très envie de photographier les personnes âgées, les couples, les familles... Aussi, je veux réaliser bientôt une série de portraits de femmes. Finalement ce sont elles, à tous les âges, qui me touchent le plus“.
Quoi qu’elle fasse, Aurore Adeline veut laisser le temps au temps. Permettre à ses idées, à sa sensibilité, à ses envies d’évoluer. “Je prends le temps, ça mûrit, mon travail évolue en même temps que moi-même. J’aime les choses carrées, abouties, je ne suis pas pressée... Il n’y aura pas de travail inachevé !”